6.5.10

Bobby Mc Ferrin

Lundi soir, je suis allée voir Bobby Mc Ferrin au théâtre du Chatelet où il a présenté son dernier album "Vocabularies". Il n'a pas joué "Don't Worry, Be Happy" et personnellement, cela ne m'a pas manqué car même si j'adore cette chanson, ce qu'il nous a proposé était complétement original et je n'avais jamais assisté à un concert comme ça...
Il entre seul sur scène, habillé simplement, et sans dire un mot commence un premier morceau. Les sons qui sortent de sa bouche, tantôt graves, tantôt aiguës forment des mélodies douces et inattendues. La salle est silencieuse et chacun l'écoute, presque religieusement. Puis l'ambiance se détend quand il entonne le générique de mission impossible, entrecoupé de vocalises classiques. Et ça devient vraiment la folie lorsqu'il propose aux gens de public de venir chanter puis danser avec lui. On assiste à des impros incroyables (je ne savais pas qu'il y avait autant de personnes douées dans la salle). Un enfant de 12 ans, coupe afro débarque sur la scène et Bobby entonne Billy Jean pendant que le gamin se déhanche... Il se dégage de cet homme une simplicité et une générosité incroyable. Même lui avoue que s'il est là, c'est pour s'amuser. J'ai pris une vraie leçon de vie et en sortant du concert, je comprend soudain mieux le sens de cette phrase "don't worry, be happy"

4.5.10

Nuit Tzigane à Paris

Vendredi soir, j'ai eu la chance de participer à l'annuelle "Nuit tzigane", sous le chapiteau de la famille Romanès, dans le 17e. Arrivés vers 20h30, nous découvrons le camp gitan en plein paris. Les caravanes sont disposées en cercle et entourent le chapiteau. A l'intérieur, l'ambiance est intime et familiale.
Le spectacle met un peu de temps à commencer, mais une fois que tout le monde est prêt il n'y a plus aucune interruption entre les numéros et tout s'enchaine au rythme de la musique.

Le spectacle commence avec les plus jeunes dans des numéros de cerceau et de jongleries, sous l'œil attendri et sévère d'Alexandre Romanès, le fondateur du cirque Tzigane à Paris. De minutes en minutes, le niveau de difficulté s'accroisse et les numéros originaux se succèdent. L'incroyable énergie du groupe entraîne les artistes et le public. J'ai mal aux mains à force d'applaudir, mais impossible d'arrêter... Je suis émerveillée par le numéro de funambule, Je retiens mon souffle lorsque la trapéziste lâche les mains et j'ai la gorge nouée quand Délia Romanès chante en direction du couple d'acrobates perchés en haut du chapiteau...

Après le spectacle, l'heure est au festin. Les Tziganes ont certainement cuisiné toute la journée pour nourrir les 400 personnes attendues pour cette soirée. Au menu ; salades, fromages, pain, choux farcis (excellent !) et bien sûr, côtelettes d'agneau et merguez cuites sur une grille, dans la cour du camp. La soirée ne s'arrête pas là et pendant qu'on mange, les danses et les numéros continuent. Chacun peut ensuite investir l'espace pour danser avec les gitans.















En résumé, une soirée exceptionnelle à faire au moins une fois quand on habite à Paris.
La vidéo des coulisses du spectacle c'est ICI
Tarifs : 25 euros pour le spectacle seul, 60 euros pour la nuit Tzigane avec dîner et boissons à volontés